LA 4ème CATARACTE
Elle fut longtemps une des régions les plus mal connues de l'Afrique orientale. Le Nil y coule dans le sens est-ouest, et non sud-nord, au milieu de bancs rocheux de granit noir formant îlots. La contrée est sauvage, belle pour le visiteur mais pauvre pour celui qui doit en vivre. De minces bandes de terre apparaissent ça et là. Cette région qui s'étend sur environ 200 km va être modifiée par la construction du barrage de Merowe (projet "Hamdad", du nom d'un des îlots) en amont de la cataracte et prévue à la fin de la décennie.
Dès 1987, l'Unesco s'interroge sur la disparition de certains vestiges archéologiques. En 1989, Jean Leclant dirige une mission de reconnaissance afin d'envisager une opération internationale pour la sauvegarde d'un patrimoine encore non étudié. Cette mission confirme que, dans l'Antiquité, la région était accueillante pour les populations. On y trouve des gravures rupestres par milliers, des sépultures méroïtiques, post-méroïtiques et chrétiennes, des vestiges de forteresses et d'églises.
Différentes missions ont permis de mieux comprendre l'importance historique de cette région. La 4e Conférence Internationale sur l'Archéologie de la 4e Cataracte du Nil - Juin 2007 (Université Charles de Gaulle, Lille 3) en a fait une synthèse, traitant à la fois des sujets humains et archéologiques. Photos de la Quatrième cataracte dans le menu GEOGRAPHIE, sous-menus SITUATION et LE NIL
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