LE TEMPLE DE PHILAE |
From Est, greco-roman temple of Philae in the small island of the rocks of the First Cataract. It was dedicated to the divinity Isis. On the first row, the Trajan's kiosk (IIe J.C.) / Vu de l'Est, le temple gréco-romain de Philae sur une île parmi les enrochements de la Première Cataracte. Il était consacré à la déesse Isis. En premier plan, le kiosque de Trajan (IIe siècle après J. C.) From the South, the colonnade of the first peristyle courtyard and the entrance pylon of the Philae temple / vue du Sud, la colonnade de la première cours péristyle et le pylône d'entrée du temple de Philae In May 1968, Unesco endorsed the decision taken by the United Arab Republic to dismantle and re-erect the monuments on the neighbouring island of Agilkia which was sufficiently elevated to be above the maximum level of the water. Easy to recognized the temple by itself and the Trajan's Kiosk (photo Unesco/ Alexis N. Vorontsoff 1972 / En mai 1968, l'Unesco s'associe à la décision prise par la République Arabe Unie de déplacer et de reconstruire les monuments du temple sur l'île voisine d'Agilkia, assez élevée pour se situer toujours au-dessus du niveau maximum des eaux. Il est aisé de reconnaître le temple et le kiosque de Trajan (photo Unesco/ Alexis N. Vorontsoff 1972) Pylon of the entrance of the Philae temple just out of the waters of the lake of the first dam of Assouan before the new flood. Some experts sent by Unesco study the salvage of the building (photo Unesco/ Laurenza 1959) / Pylône d'entrée du temple de Philae libéré des eaux du lac de retenue du premier barrage d'Assouan avant que ne survienne la nouvelle crue (photo Unesco/ Laurenza 1959) The colonnade of the first peristyle courtyard out of the waters of the flood of the Nile ( photo Unesco/Laurenza 1959) / La colonnade de la première cours péristyle libérée des eaux de l'inondation (photo Unesco/Laurenza 1959) The two first pylons seen from the North (photo Unesco/Albert Raccah) / Les deux premiers pylônes vus depuis le Nord (photo Unesco/Albert Raccah) |
Au sud du temple, un double portique ornent les parties ouest et est, avec un espace consacré respectivement aux dieux Arensnouphis, Mandoulis et le vénéré Imhotep.
Sur la partie est, le kiosque de Trajan et un petit temple d'Hathor complètent les bâtiments cultuels.
Sur la partie nord, le temple d'Auguste et la porte de Dioclétien confirment la présence romaine. Deux églises témoignent du culte chrétien en complément de la grande salle hypostyle aménagée à cet effet. Cependant, grâce aux Blemmyes, le temple de Philae est le dernier à pratiquer le culte isiaque (jusqu'au VIe siècle de notre ère). En effet, ces populations se révoltent lorsque Théodose ordonne la fermeture des sanctuaires égyptiens. Un décret de l'empereur, en 388, les autorisent à venir adorer la déesse et à transporter sa statue pour bénir leur contrée. Entre 450 et 540, deux cultes coexistent mais l'empereur Justinien met fin au culte isiaque. Il emprisonne les prêtres et l'évêque Théodose transforme le temple en une église qui est consacrée à Saint-Etienne.
Grâce au monde nubien, Ie culte d'Isis avait sauvé la mémoire de l'Egypte. Il faudra attendre Champollion pour que son histoire renaisse et nous montre l'importance des cultures et des civilisations qui ont marqué toute la vallée du Nil.
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